2013, Vive 2013 !
Chers Amis,
Chers membres et clients,
Toute l'équipe de Qobuz vous souhaite une belle et riche année 2013.
A bien des égards 2012 aura été décisive pour Qobuz, qui a permis de valider enfin les intuitions qui fondent notre service : votre désir de qualité de son, de qualité des données associées, d'originalité dans les recommandations, de soutien aux jeunes artistes.
Notre rubrique Haute-Fidélité, largement développée en 2012, le travail que nous avons entrepris pour nous rapprocher des fabricants de matériels audio connectés dont vous êtes équipés, la création de notre casque en partenariat avec nos amis de Focal, casque dont la qualité a été partout saluée, a également positionné Qobuz comme un acteur important de la révolution qui se joue actuellement dans l'industrie de la reproduction sonore. Incroyable : il existe tant de fabricants de matériels - et seulement un seul service de qualité, Qobuz, proposant un périmètre d'usage aussi complet (abonnement, téléchargement) !
2012, qui peut le contester, a été l'année où on a enfin parlé de qualité de son dans le domaine de la musique en ligne. Ou des journaux ont titré sur cela. Ce fut donc l'année qui a vu Qobuz avoir eu raison !
Beaucoup de nos travaux en 2012 vont livrer leurs résultats en ce début d'année 2013. Le téléchargement à la piste en "Vraie Qualité CD" (oui, ce n'est pas trop tôt…). Une application Windows 8. Des blogs refaits. La partie magazine du site refondue, et tant de petits archaïsmes au niveau ergonomique, qui perduraient, et que nous allons liquider ! Merci de votre patience.
Surtout, nous allons à-présent porter nos efforts sur votre usage quotidien de Qobuz, nous attacher à ce qu'il soit plus fluide, plus simple, plus intuitif, et qu'il mette mieux en valeur, dans un usage plus fluide, les contenus rédactionnels associés. Nous développerons de nouveaux partenariats de différents ordres, qu'il est encore un peu trop tôt de dévoiler - mais qui devraient vous satisfaire et rendre votre usage de Qobuz encore plus agréable. Surtout, l'objectif c'est : zéro bug, nulle part, et même pour l'utilisateur de la version la plus exotique de Android !
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2012 aura été aussi une année d'innovations chez Qobuz sur le plan des abonnements, avec d'une part le re-positionnement de notre abonnement Premium à € 9,99, ce qui en fait une offre alternative très séduisante, enfin, aux services mainstream - avec des avantages exclusifs.
2012 aura aussi vu lancement de notre premier abonnement "segmenté" par genre musical, avec Qobuz Hifi Classique. Nous croyons que ce travail sur la segmentation des offres qui correspondra à une proposition plus élaborée et mieux documentée pour l'utilisateur, et plus rémunératrice pour les artistes, est la piste de l'avenir. Mais encore faut-il réfléchir à des formes originales et agréables de segmentation.
Tout comme nous pensons que le travail sur la documentation, les méta-données, la recommandation (nouvelles tartes à la crème) ne saurait être valablement réalisé par des robots uniquement. C'est à l'industrie phonographique et aux détenteurs de droits de nous fournir de meilleurs fichiers son, des éléments documentaires liés aux fichiers de meilleure qualité, et aux plateformes d'y rajouter leur expertise pour se différencier.
Il reste beaucoup à faire du côté de nos fournisseurs, en particulier certains d'entre eux et pas toujours les plus petits - mais y a eu du progrès en 2012, carrément. Nous avons reçu plus de livrets numériques que jamais. Le 24 bits s'est développé au point que nous recevons désormais de "grosses cartouches" de variétés en 24 Bits. Ce qui apparaissait à certains comme de la science-fiction pour une élite dans la démarche de Qobuz il y a deux ans, risque de devenir le standard du futur pour le téléchargement à l'acte. Et le goût de beau son est de retour.
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Pour autant, et parce que nous sommes entre amis, il faut mentionner ici ce que nous avons eu l'occasion d'exprimer avec franchise à la Commission Lescure lors de notre audition récente : les difficultés qui sont causées à un service tel que le nôtre par son environnement concurrentiel aberrant, national et international.
Ce ne sont pas les maisons de disques ou les ayant-droits qui nous empêchent de nous développer. Au pire, quelques négociations assez normales ont lieu de temps en temps - notre métier est de les réussir.
Il faut pourtant déplorer qu'un service tel que le notre est privé des oeuvres des Beatles, de ACDC ou de quelques autres, même indépendants, par la cupidité de ces artistes (ce que personne ne soulève), ce qui fait le lit un peu plus de iTunes à qui, pour des raisons de gros sous, ils concèdent l'exclusivité. Mais cela n'est pas le plus grave, loin de là.
Ce qui nous freine dans notre développement c'est, depuis 3 ans le rouleau-compresseur publicitaire et financier de l'opérateur historique Orange, dont l'Etat est actionnaire, 27 millions d'abonnés mobiles, en la faveur exclusive de notre concurrent Deezer sur ce marché, et dont les effets néfastes vont en cascade au-delà des parts de marché, de la notoriété, bien au-delà. Ce fut, et cela reste un scandale. Et pour quels résultats réels ?! Dommage que nous soyons les seuls à le dire et à sembler geindre à ce sujet. Dommage que nous soyons si peu entendus par les pouvoirs publics qui devraient faire cesser ce scandale en obligeant l'opérateur historique, à se comporter en place de marché au bénéfice de l'ensemble des services existants. Chaque matin, 27 millions d'abonnés Orange sont en contact avec Deezer. On leur dit : "Êtes-vous bien sûr que vous ne voulez-pas vous servir de Deezer ? ". Position dominante, avez-vous dit?
Ce qui nous freine c'est l'exclusivité donnée à Deezer, Spotify et quelques sites américains par Facebook pour avoir accès à son service Facebook Music.
Ce qui nous freine c'est l'inégalité à laquelle nous faisons face en matière de fiscalité vis-à-vis des plateformes internationales. 10 points de marge !
Bref, ce qui nous freine ce sont ces distorsions de concurrence qui créent peu à peu (voir la musique en ligne de la Fnac jetée dans les bras de iTunes…) les conditions d'une perte d'indépendance culturelle, par la difficulté à exposer des créations françaises en direction d'un public européen et international, sans passer par Cuppertino. Voilà ce qui nous freine.
Et il semble que désormais, dans le paysage de la musique en ligne indépendante en France, nous soyons, Qobuz, tranquilles. Trop tranquilles, hélas.
Pour le reste tout va bien ! L'énergie et les idées sont au beau fixe, la détermination aiguisée par le goût du large. Les idées assez abondantes, et la volonté de les faire triompher, enragée !
Et puisque Facebook Music est interdit à Qobuz, ce sont nos clients satisfaits qui seront, entre autres, notre meilleure publicité, comme on disait dans les réclames jadis. Ce sera le meilleur des réseaux sociaux. Plus que jamais votre fidélité nous est précieuse, et votre militantisme qui témoigne déjà de beaux résultats. Nous prenons l'engagement de travailler chaque jour en 2013 à satisfaite votre exigence ! La musique est de retour, et il y a tant à faire pour tenir les promesses de la musique en ligne !
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Photo : Paolo Fresu. (c) Jean-Baptiste Millot, 2012