Charts Qobuz du lundi 23 septembre 2013
TELECHARGEMENTS
1 - If You Wait (London Grammar)
Le choc London Grammar ! Ce jeune trio londonien né il y a deux ans vaut avant tout pour la voix envoûtante de sa chanteuse Hannah Reid qui n'est pas sans rappeler celle de Romy Madley Croft de The XX, mais aussi de Florence & The Machine voire, chez les plus anciens, de Tracey Thorn d'Everything But The Girl. Un chant sensuel et en apesanteur au service d’une pop résolument atmosphérique qui a ensorcelé Qobuz au point d'en faire un disque Qobuzissime.
2 - The Changing Lights (Stacey Kent)
« Changing Lights » est sans aucun doute un disque essentiel dans le parcours de cette chanteuse américaine vivant en Angleterre. Il vient couronner les études qu’elle vient de suivre en portugais (elle parle déjà le français, l’allemand, l’italien) avec son mari, le saxophoniste et producteur Jim Tomlinson, et surtout, il vient symboliser leur union qui s’est faite autour de l’amour du célèbre disque de bossa nova de Stan Getz avec Joao Gilberto, celui qui a donné « Girl From Ipanema ». Dans ce nouvel album produit par Jim, Stacey revisite quelques-unes de ses chansons brésiliennes favorites qui côtoient des titres originaux écrits par Jim Tomlinson en collaboration avec Kazuo Ishiguro.
On ne présente plus les Arctic Monkeys, ce groupe de rock britannique à la sonorité si particulière, bercé de punk, de new wave et de britpop, aux mélodies à la fois écorchées et endiablées. Une aventure qui commence un jour de Noël où deux amis de lycée, Alex Turner et Jamie Cook. Leur nouvel opus vient de débarquer ... claque garantie !
ECOUTES
1 - If You Wait (London Grammar)
2 - Antonio Vivaldi : Estro Armonico (Café Zimmermann)
Après une intégrale des oeuvres orchestrales de Jean-Sébastien Bach, le Café Zimmermann rouvre ses portes avec l'Estro Armonico de Vivaldi. Clarté, brillance, dynamisme ... un retour remarqué qui sera, à coup sur, un des événements de la rentrée.
3 - The Changing Lights (Stacey Kent)
Passons vite sur cette étiquette de Jacques Brel du troisième millénaire pour ne garder que les treize titres de cetteRacine carrée évidemment tout sauf carrée. Avec ce deuxième album, l’extra-terrestre Stromae poursuit ses assemblages improbables entre hymnes dancefloor minimalistes et prose sombre, impeccable coup de zoom sur notre temps. Derrière le groove festif plane toujours cette impressionnante mélancolie quand ça n’est pas un pessimisme des plus anthracite. Dans ses textes. Dans les circonvolutions de sa voix. Là réside sans doute la personnalité musicale d’un artiste qui compte un peu plus à chaque nouvelle chanson. Au final, Stromae prouve surtout avec Racine carrée qu’il a su trouver comme écrire l’après Alors on danse, son acte de naissance de 2010. Étonnant.