Les charts Qobuz du lundi 12 août 2013

TÉLÉCHARGEMENTS



1 - Odysseus (Luc Arbogast)

Il n'a pas gagné « The Voice » 2013 mais ce barde venu d'un moyen âge plus fantasmé que réel est sans aucun doute l'une des figures marquantes de cette deuxième série de l'émission phare de TF1. Sa voix de tête, ses costumes de troubadour des temps modernes, avec piercing et tatouages, mais aussi son répertoire ont contribué aux très jolis moments de cette émission et à son succès. Le disque, très attendu, est accompagné d'un clip très réussi qui saura toucher ceux qui, d'emblée, sont devenus fans de cet artiste hors norme.

2 - Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters

Virage à 360° pour Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ! Avec leur quatrième album, les Daft semblent boucler l’ère de la musique électronique faite sur un simple laptop dans une chambre de 10m² pour revenir à la bonne vieille méthode à l’ancienne. Célébration du beau son et hymne grandiose au mythe du studio d’enregistrement perçu comme une Mecque de la musique, ce Random Access Memories semble avoir été conçu à la fin des années 70, avec les moyens et l’hédonisme de cette époque où régnaient notamment le disco et le rock californien.

3 - Esprit des Balkans (Jordi Savall)

La sélection des musiques de cet enregistrement à été faite sur la base de recherches menées par Jordi Savall sur les répertoires sépharades et ottomans, conservés dans les principales villes des Balkans, et surtout à partir des propositions des différents musiciens et des ensembles spécialisés comme Bora Dugic, Tcha Limberger, Nedyalko Nedyalkov, Dimitri Psonis, Gyula Csík et Moslem Rahal, invités à travailler sur le projet. C'est grâce à leur formidable engagement et leurs merveilleuses interprétations que sont restitués toute la forme et le sens de l' « esprit des Balkans ».

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ÉCOUTES



1 - Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters

2 - fabric 70: Apollonia (Apollonia)

Le trio électro du moment ! Les Parisiens d’Apollonia (Dan Ghenacia, Dyed Soundorom et Shonky) construisent ici un mix au cœur duquel l’âme de la house éternelle brille de mille feux. Mêlant black music et soul blanche, ils sculptent une house au groove sensuel et à la précision démoniaque. Rarement le dancefloor n’avait connu une telle secousse sismique. Surtout, le trio est un trio, non juste le collage de trois personnalités bien distinctes. Bluffant et jouissif.

4 - Lento (Youn Sun Nah)

Lento confirme l'originalité et la singularité de cette chanteuse qui a entrevu sa voie/voix le jour où un ami, le chanteur Thierry Peala, lui a fait écouter la chanteuse britannique Norma Winstone. Plus question d'imiter Ella, Sarah ou Billie ni de se lancer dans des scats improbables, mais une approche toute en délicatesse, en légèreté, presqu'en fragilité. Lento est un chef d’œuvre, qui dépasse nettement les frontières du seul jazz pour porter un chant universel, fort et émouvant, nuancé et subtil.

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