Les charts Qobuz du lundi 23 Décembre

TÉLÉCHARGEMENTS



1 - Bal ● Kan : Honey and Blood (Hespèrion XXI - Jordi Savall)

 

Pour réaliser ce programme, Jordi Savall a invité et travaillé avec 40 chanteurs et musiciens de croyances diverses ; musulmane, chrétienne ou juive, provenant de 14 pays différents. En chant soliste ou ensemble, ils nous interprètent une ample sélection de musiques issues des nombreuses traditions vivantes de cet immense mosaïque de cultures musicales que sont les peuples des Balkans et leurs diasporas tsiganes et sépharades.

2 - Aventine (Agnes Obel)

 

Avec Aventine, Agnes Obel étoffe un peu plus l’univers intimiste, climatique et on ne peut plus onirique qui suintait de son premier album, le grandiose Philharmonics. Derrière un piano épuré emprunté à Erik Satie, la Danoise installée à Berlin étire ses miniatures vers davantage de grandeur. Comme d’immenses espaces sonores que sa voix réverbérée vient magnifier. On se laisse donc flotter dans cette sublime matière sonore. Dans ce rêve éveillé encore plus subtil que sur son prédécesseur. Moucheté par quelques violons ici.

3 - Kind Of Blue (Miles Davis)

 

Ce disque, enregistré en 1959, est assurément un chef d’œuvre, l'un des plus déterminants pour les années qui lui succédèrent, toutes musiques confondues. Miles y approfondit une voie qu'il avait commencé à emprunter avecMilestone et pratiqué dans Porgy & Bess avec l'arrangeur Gil Evans, l'expérimentation de la musique modale.

 

ÉCOUTES

 

 

1 - Bal ● Kan : Honey and Blood (Hespèrion XXI - Jordi Savall)

 

2 - Racine Carrée (Stromae)

Passons vite sur cette étiquette de Jacques Brel du troisième millénaire pour ne garder que les treize titres de cetteRacine carrée évidemment tout sauf carrée. Avec ce deuxième album, l’extra-terrestre Stromae poursuit ses assemblages improbables entre hymnes dancefloor minimalistes et prose sombre, impeccable coup de zoom sur notre temps.

3 - If You Wait London Grammar

Le choc London Grammar ! Ce jeune trio londonien né il y a deux ans vaut avant tout pour la voix envoûtante de sa chanteuse Hannah Reid qui n'est pas sans rappeler celle de Romy Madley Croft de The XX, mais aussi de Florence & The Machine voire, chez les plus anciens, de Tracey Thorn d'Everything But The Girl. Un chant sensuel et en apesanteur au service d’une pop résolument atmosphérique qui a ensorcelé Qobuz au point d'en faire un disque Qobuzissime.

 

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