Les charts Qobuz du lundi 27 mai 2013

TELECHARGEMENTS



1 – Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters

Virage à 360° pour Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ! Avec leur quatrième album, les Daft semblent boucler l’ère de la musique électronique faite sur un simple laptop dans une chambre de 10m² pour revenir à la bonne vieille méthode à l’ancienne. Célébration du beau son et hymne grandiose au mythe du studio d’enregistrement perçu comme une Mecque de la musique, ce Random Access Memories semble avoir été conçu à la fin des années 70, avec les moyens et l’hédonisme de cette époque où régnaient notamment le disco et le rock californien.

2 - Trouble Will Find Me (The National)

Derrière un certain classicisme de façade, The National signe sans doute ici son plus grand disque. Avec ce sixième album, le gang de Brooklyn aligne des compositions de folk rock magnifiées par un jeu rythmique subtil et, surtout, de redoutables mélodies. Le genre d’album à grandir, grandir, grandir et grandir au fil des écoutes pour être à l’arrivée un… essentiel de 2013 ?

3 - Blizzard (FAUVE)

Après tous ces mois d’attente et de buzz grandissant, Fauve entre enfin dans l’arène discographique en livrant son premier EP. Six titres pour tenter de cerner ce phénomène ovni totalement inclassable. Concerts complets, réseaux sociaux saturés de commentaires, médias nationaux excités comme jamais, un tel engouement est plutôt rare… Est-ce du rock ? De la pop ? Du slam ? Du rap ? De la chanson ? Du spoken word ? Tout ça à la fois ? Ce sont d’abord les mots – choc, crus et vrais – qui attrapent violemment l’ouïe par le revers de la veste. Un torrent verbal parlé, sublimé par des guitares ici, des beats hip hop là, des sons de claviers un peu plus loin… Au final, une vraie secousse sismique sur la scène française actuelle.

 

ECOUTES



1 – Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters

2 – Love Songs (Vanessa Paradis)

On aura beau déballer la tarte à la crème d’album de la maturité, force est de constater que ces Love Songs sont sans conteste le plus impressionnant enregistrement de la discographie de Vanessa Paradis. Totalement conçu et réalisé par un certain Benjamin Biolay, ce recueil offre un éclectisme salvateur qui embarque la voix de la chanteuse dans des textures plurielles, de la chanson française classique au groove le plus racé, en passant par la pop savamment sucrée ou le rock calibré comme il faut.

3 - Norma (Cecilia Bartoli)

Une Norma comme vous ne l'avez jamais entendue ! Le chef Giovanni Antonini évoque "les années de recherche et les travaux méticuleux" qui ont précédé cette résurrection sur instruments d'époque avec l'Orchestre La Scintilla. Retour aux tonalités d'origine, rétablissement des passages traditionnellement coupés, reprises ornementées, voilà qui contribue à appréhender autrement ce chef-d'oeuvre maintes fois entendu. On y découvre une écriture orchestrale variée et colorée. Cecilia Bartoli a elle aussi essayé de retrouver le style propre à ce belcanto dont la tradition s'est lentement délitée. Le résultat va sans doute dérouter les amateurs d'opéra et va séduire ceux qui ne le sont pas encore.

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